Compte-rendus et photos des sorties 2016
SKI DE RANDO
GAVARNIE
10/11 DECEMBRE
Vendredi :
Départ de Pons à 18h30, trajet et installation au gîte les cascades à luz, pour nos skieurs (Gabriel, Cyrielle, Valérie, Guillaume, Mathilde, et Roland bien sûr).
Samedi : Rejoint à 8h 30 par Alex et Carole, le groupe passe à 8, direction la location pour ceux qui ont besoin, et en route vers Gavarnie, seul endroit de la chaîne pyrénéenne où il est possible de bricoler !
Le circuit d'initiation est rodé maintenant, nous naviguons en périphérie de la station des Especières . Ce site se prête bien à l'apprentissage des techniques de bases ( conversions, pas tournants, etc…)
Le circuit fini, Alex fait une présentation de la recherche DVA et mise en application.
Retour à Luz et soirée sympathique comme d'habitude chez notre ami Ricou (gite les cascades).
Dimanche : Départ à 8h30 en direction de Gavarnie toujours. Roland et Alex décident d'embarquer tout le monde vers une classique hivernale : le col du Lary. Nos débutants s’en sortent très bien et peaufinent leur technique (mise en place des couteaux, montée sur neige dure, etc…). Objectif atteint, c’est super ! Pause repas face au Taillon au niveau du faux col, puis descente. Roland et Alex prennent en charge 3 personnes chacun pour cette descente un peu technique au regard des conditions.
Il s'en suivra le rangement, le retour du matériel, et la route vers la maison.
Encore un bon week end pour les skieurs, riche en partage, certains ont pris goût à l activité….. vraiment, vraiment,……!
RANDONNEES TROUMOUSE ET CRETES DE PAN
8/9 octobre 2016
De nouvelles vocations !
Il suffit de peu pour attirer du monde : juste changer le mode d’hébergement. C'est-à-dire : ajouter un peu de confort, et on remplit le mini-bus vite fait ! En effet, devant le peu de volontaires pour la sortie « rando itinérante avec nuit en cabane », le programme s’est transformé en « randonnées à la journée avec nuit en gite ». Là, ça marche !
Le week-end a commencé de façon épique : Lucile avait réservé deux nuits au gite les Moulins d’Isaby à Villelongue. Arrivés vers 22 H 30, on se rend compte qu’il n’y a qu’un dortoir de 6 places ouvert. Après appel du propriétaire, on s’aperçoit que la réservation a été faite au gite du Relais d’Isaby ! Donc, rapatriement des bagages dans le mini-bus et descente en bas du village pour trouver le bon gite où, en effet, il y a bien de la place pour nous ! Quelle idée aussi de choisir le même nom pour 2 gites dans le même village…. Même si ce n’était pas l’endroit prévu au départ, l’accueil est sympa et le gite très agréable.
Samedi : départ pour la vallée des gaves avec une longue route jusqu’au parking de Troumouse, mais gros avantage : on est à 2 000 m et il n’y a personne ! Sans parler du ciel sans nuages. Donc, on est dans le vif du sujet : la haute montagne. Lucile a décidé de se la couler douce ce week-end en déléguant la conduite du groupe aux stagiaires futurs initiateurs. Aujourd’hui, c’est au tour de David. Il a bien étudié son parcours : traversée des pâturages en direction d’un vallon pierreux jusqu’au Port de la Canau. Ensuite, on suit la crête jusqu’au sommet du Pic de Bounéu (2 726 m) où un gypaète nous surprend. La vue est magique sur le cirque de Troumouse avec l’imposante Munia, les sommets du Néouvielle : Pic long, Campbieil, Estaragne, et le Mont Perdu ! On redescend au Col pour prendre un sentier très aérien jusqu’au Pic de Gabiédou (2 809 m). Là, on a une belle vue sur le glacier du Vignemale. Pas de vent, l’endroit idéal pour une longue pause. La descente est longue et « casse-pattes » par le cirque du Maillet, observés par quelques isards. Arrivé sur la petite route, David prend les choses en main en remontant chercher le mini-bus, ça fait aussi partie du boulot d’initiateur !
A Luz, on a le temps de se désaltérer en établissant le menu du soir : soupe de potiron et châtaignes, agneau du Pays Toy avec haricots Tarbais et pommes de terre sautées, fromage, compote et cake aux myrtilles. Elle est pas belle la vie ?
Dimanche : la randonnée du jour est prévue en basse altitude dans le Val d’Azun et est préparée par Mathilde. Départ du village de Bun où on monte dans les bois. Puis on prend pied sur les crêtes de Pan à 1 200 m. Montées et descentes au gré des sommets, un petit passage rocheux qui servira d’exercice à Mathilde. Le plus haut est le Pic Arrouy à 1 520 m. Les sommets alentours sont cachés sous les nuages, ça donne une ambiance feutrée avec les vautours qui tournoient. Là aussi, nous sommes seuls à gambader ! La descente s’amorce vers le Pic de Pan que nous avons du mal à contourner par des pentes abruptes. Le sommet est atteint par la voie normale pour éviter l’arête un peu trop scabreuse pour les débutants. Ensuite, la descente dans la forêt est reposante malgré quelques tiraillements musculaires pour certaines…
Bravo à nos apprentis initiateurs qui ont bien accompli leur mission sous l’œil bienveillant de « Maman ». Deux belles randonnées en terrain varié, un groupe sympa et harmonieux pour cette dernière sortie de l’année. En attendant, on va préparer le calendrier des sorties raquettes en guettant les chutes de neige !
REVISIONS MANIPS
Sécurité montagne
2 octobre 2016
au GROS ROC
La sortie exploration glaciaire au Vignemale a été annulée à cause de la météo.
Alex ne s’est pas laissé abattre et a proposé une séance de manips le dimanche au Gros Roc où le soleil était au rendez-vous.
Nous nous sommes donc retrouvés à 5 pour réviser les encordements, moufflages et autres manœuvres montagnardes !
L’après-midi, un petit circuit improvisé au-dessus des falaises a permis de réviser les techniques de marche en corde tendue, pose de points d’assurage et descente en rappel. La journée s’est terminé par du Dry Tooling !
Nul doute que des journées comme celle-là vont être renouvelées, sur d’autres sites et avec de nouveaux volontaires : manips, orientation, recherche DVA… Il suffit de demander !
RANDO/ CABANE
SIERRA DE PARTACUA
17/18 SEPTEMBRE 2016
Poor lonesome randonneurs...
Adieu bivouac, adieu sommets à 3 000m ! Après une longue période de beau temps, il fallait que ça arrive : la pluie et le froid s’installent au moment où nous partons dans les Pyrénées. Une fois n’est pas coutume : migration vers l’Espagne et ses sierras à l’écart des perturbations.
Au camping de Laruns : arrivée sous les averses, installation sous le crachin, nuit sous la pluie et petit déjeuner dans les sanitaires !
Samedi : nous partons vers le Col du Pourtalet. Le temps est déjà plus clément côté espagnol malgré un vent fort. La destination est la Sierra de Partacua, un gros massif de la vallée de Tena. Départ du parking de Santa Elena pour remonter la vallée Del Puerto. Passage au refuge où les vaches nous accueillent à grands bruits, elles doivent manquer de visiteurs. Après une pause, on continue vers le fond de la vallée jusqu’au Plan de Usabas et sa cabane accueillante entourée de chevaux. D’ailleurs, ils sont si affectueux qu’on est obligé de manger à l’intérieur ! Le paysage et le relief sont très étonnant, on se croirait dans un décor de Western. Après avoir bien profité du soleil, on prend un peu de hauteur pour explorer les environs et chercher du bois. On trouve un peu de sapin et de genévrier parmi le lapiaz. Le soir, on est bien content de se faire une petite flambée car il fait très froid une fois le soleil disparu. On entend les rafales de vent toute la nuit.
Dimanche : le ciel est bien dégagé malgré du brouillard qui s’accroche sur la Sierra de Partacua. On part à travers le lapiaz pour trouver le vallon de Zarrambucho. On le remonte jusqu’au Col de Telera. Là, le brouillard nous enveloppe, il reste un peu de neige tombée dans la semaine, le vent est toujours fort. Bref : les conditions sont hivernales ! On s’allège pour la montée finale jusqu’au sommet de la Pena Telera à 2 762 m. Dommage, on ne voit rien ! Descente rapide vers le sud avec un passage ardu en désescalade et une vire très aérienne. Heureusement, le brouillard a disparu et on profite de la vue splendide sur la chaine pyrénéenne. Au col de Cabachirizas, il est midi et on entame la dernière difficulté : un couloir d’éboulis très raide. En bas, on fait la pause déjeuner dans la pelouse en admirant les murailles gigantesques où nous sommes passés. Ensuite, après une vaine tentative pour trouver un sentier descendant vers Bubal, on est arrivé à Piedrafita. Ce n’est pas vraiment une surprise vu la précision des cartes espagnoles ! Lucile, fidèle à ses habitudes, a fait du stop pour chercher le mini-bus au parking et récupérer ses ouailles fatiguées.
Dommage que nous n’ayons pas plus d’adeptes de la vie sauvage en liberté ! De tels endroits, isolés, au relief étonnant, ne se voient pas tous les jours… La vie des cow-boys solitaires n’est pas si rude que ça : le confort se trouve auprès du feu qui crépite, à l’heure de l’apéro et avec des gens qu’on apprécie.
Alpi/Rando
14 au 17 juillet 2016
Aneto/Maladetta
Encore les Pyrénées Espagnoles ? Puisque ça nous réussit, on ne va pas se gêner !
Cette sortie était prévue pour les stagiaires habitués des sorties et qui rêvaient de gravir l’Aneto. En fait, nous nous sommes retrouvés seulement à 6, faute de combattants…
Sans doute devrons-nous, dans les mois à venir, nous transformer en agence de tourisme avec des porteurs et des voies aménagées avec mains courantes pour attirer notre clientèle ?
Et oui, il a fallu se lever tôt en ce 14 juillet pour être au rendez-vous à 7 H à Pons, il a fallu faire la longue route jusqu’à Benasque, se répartir le matériel de bivouac et de sécurité, il a fallu porter les gros sacs jusqu’au lac de Salterrillo en cherchant le sentier. Ensuite, l’horreur complète : du vent, du froid pour monter le bivouac et se faire à manger. Quoi ? pas de chauffage ? pas de cuistot ? Se lever à 5 H le lendemain ?
Vendredi : le ciel est bien dégagé, la chaleur arrive avec le soleil pendant que nous grimpons sur le glacier. Un vent glacial nous cueille près du sommet pendant qu’on se débarrasse des crampons. Oui, c’est mieux pour franchir le Pas de Mahomet ! Déjà que certains auront des sueurs froides en voyant le vide de chaque côté… Mais ça ne dure pas longtemps, on arrive au sommet de l'Aneto à 3 404 m ! Il y a peu de monde mais on ne s’attarde pas vu le froid, il doit faire moins de zéro.
On profite du panorama pendant la descente, puis on fait les lézards sur les rochers en reprenant des forces. Ensuite, on continue à prendre le soleil au bivouac en attendant l’heure de l’apéro. Une belle soirée à bavarder en regardant les étoiles s’allumer.
Samedi : 3 courageux repartent à l’assaut de la Maladetta, direction le Portillon Supérieur, le col de la Rimaye pour atteindre le sommet et descendre par l’arête Est. Pendant ce temps, les 3 autres descendent vers le Plan des Aigualluts par un beau sentier bucolique. Ensuite, remontée de la vallée de l’Escaleta jusqu’à l’Ibon du Col du Toro. Rencontre plutôt insolite avec un randonneur nu ! (et adepte de l’épilation totale, c'était très drôle !).
Les retrouvailles se feront vers 16 H 45 à la Besurta pour se raconter la journée et reprendre la navette jusqu’au parking. Pour la nuit, on s’arrête au sympathique camping de La Borda d’Arnaldet qui possède un bar/restaurant.De quoi bien se reposer avant de reprendre la route le dimanche.
Les anciens sont contents de ce séjour fort réussi qui clôture l’année sportive, et les jeunes ont inscrits de nouveaux sommets dans leur carnet de courses.
Les absents ont eu bien tort car tous les ingrédients étaient une nouvelle fois réuni : soleil, montagne et convivialité !
RANDO/BIVOUAC
2/3 JUILLET 2016
VISITE AU VISAURIN
L’appel du 18 juin n’ayant pas fonctionné, à cause des températures très basses, il a été repoussé 15 jours après… et ça a marché ! La météo du samedi ne s’annonce pas folichonne mais, ras le bol de changer toujours le programme, donc on part bivouaquer et faire l’ascension du Visaurin, un point c’est tout !
Samedi : nous avons passé une nuit bien paisible au camping de Bedous. Le temps est couvert comme prévu. A mesure où on monte vers la route du Somport, le crachin s’accentue. Au parking du Sansanet, on charge les gros sacs : matériel de bivouac, crampons, piolet. Ça fait lourd… Lucile a concocté un itinéraire noté en pointillé sur la carte espagnole, ce qui fait déjà deux points d’interrogation sur la fiabilité du parcours, en plus du brouillard épais ! Direction le Pas d’Aspe. On commence par perdre le sentier dans le bois du Sansanet. On fait un peu les sangliers, ça on connait ! On croise le GR 11 et on trouve un sentier cairné qui nous remet dans la bonne direction. Arrivés au bord du torrent sur une pente coupée par des glissements de terrain, les garçons sont envoyés en éclaireurs. Ils reviennent peu convaincus par le terrain scabreux avec le torrent en contrebas. Si nos gros sacs décident de nous entrainer vers le bas, on risque d’arriver à Oloron assez rapidement… La décision est prise de faire demi-tour, retrouver le GR11 et se rendre au lieu de bivouac par un autre chemin. C’est déjà plus reposant de suivre les balisages rouge et blanc ! Le GR lui aussi a subit quelques dégâts, il est dévié par endroit. Nous traversons le fameux torrent qui descend du Pas d’Aspe et il est très volumineux. Ensuite, on est dans la forêt mystérieuse avec des trolls qui se cachent derrière les arbres et des ours prêts à nous déchiqueter…Bref, on délire !
Arrivés dans les pâturages, on sent que le soleil ne demande qu’à percer les nuages. Après la pause de midi, on continue jusqu’au lac d’Estaens. On le longe sans le voir et on s’élève jusqu’à la vallée de Los Sarrios et le Port de la Bernera. On trouve un beau coin de bivouac près de la Fuente de la Sarten. En face, la montée vers le col de Sécus parait bien raide, mais c’est pour demain. Le soleil est au rendez-vous et nous offre une fin de journée magnifique, avec des isards qui nous observent.
Dimanche : Lever à 6 H 30. On laisse nos affaires au bivouac pour partir légers. Il faut d’abord descendre dans le cirque de la Bernera pour remonter la vallée. A 2 100 m, la neige est présente, on chausse les crampons. Bien avant le col de Secus, on bifurque à gauche vers un couloir pentu où il faut sortir le piolet. La neige porte bien sans être trop dure. Après 200 mètres de montée raide, on arrive au pied d’une trace exposée plein sud donc sans neige. On sera au sec jusque sur la crête du Visaurin. Au sommet, à 2 670 m, il y a seulement 4 personnes. On admire le paysage sans nuages. Le calme est de courte durée : un troupeau d’une vingtaine d’espagnols nous fait vite déguerpir… On retrouve la tranquillité sur le chemin du retour. La descente sera vite faite grâce aux pentes neigeuses. 5 heures pour l’aller/retour, ça nous permet une bonne pause au bivouac : repas, café, rangement, on trouve des prétextes pour trainer… Ensuite, il faut remonter vers le Port de la Bernera. On admire le Cirque d’Olibon puis on évite le détour par le lac d’Estaens en traversant les crêtes d’Estanès. D’en haut, on découvre enfin le lac. Le final de la descente est expédié, on est pressé de se plonger les orteils dans le torrent.
Après la Berezina météorologique du mois de juin, ça valait le coup d’être patient ! Un bivouac parfait, un beau sommet, des passages neigeux pour corser le tout et les verts paysages de printemps. Attention, on va finir par s’incruster en Espagne !
RANDO/CABANE
Vallée de Sorrosal
(Espagne)
28/29 mai 2016
Love me Tendenera !
Il a fallu jouer la stratégie pour ne pas annuler cette sortie à cause des intempéries et de la pénurie de carburant : direction l’Espagne !
Mais oui : il suffit de descendre vers le sud, juste de l’autre côté du col du Pourtalet pour avoir une météo clémente ! Le seul point d’interrogation quand on organise un itinéraire dans la précipitation et dans un lieu inconnu c’est : l’état des cabanes et l’existence des sentiers…. Suspens….
Samedi : après une nuit à Laruns, direction Biescas puis Linas de Broto où on laisse le véhicule. On s’engage sur les crêtes à l’Ouest : la Sarreta, Monte Torcedor, Pico de Toronzué (2 263 m) où on fait la pause de midi. On aperçoit notre cabane en contrebas mais elle est bien loin, 500 mètres en dessous. Le vent devient glacé et la crête est encore toute enneigée. La muraille de la Sierra de Tendenera est sous les nuages. On fait le tour du Monte Navarechio, alors que les traces de passage se perdent dans la pente, pour trouver un semblant de passage et une esquisse de sentier sous la neige. La descente est plutôt raide et glissante... Ensuite, c’est plus agréable dans les pâturages le long du torrent. La cabane de Linas est située au bord d’un plateau herbeux. Le toit est tout neuf mais c’est bien tout ! L’intérieur n’est pas très reluisant, c’est de la terre battue et du vieux mobilier de jardin. Nous décidons de descendre visiter le refuge de Sorrosal, à ¼ d’heure de marche sur la piste. Il n’est pas mieux, même pire et pas d’eau à proximité. Donc, on retourne à la cabane de Linas, mieux placée avec le torrent plus accessible. Le temps de se faire un thé, de retourner au torrent faire la toilette et prendre de l’eau, c’est déjà l’heure de l’apéro ! On pensait passer un moment en terrasse mais l’orage gronde et la pluie ne tarde pas à tomber. Très bonne idée ce toit tout neuf !
Après le repas, ceux qui pensaient dormir à la belle étoile revoient leur copie : on installe des planches et des couvertures de survie pour protéger les matelas et on loge tout le monde dans la petite pièce. Nuit tranquille malgré de forts coups de vent.
Dimanche : la ciel est partiellement nettoyé avec une brume matinale. Dès 8 H, on part à la recherche d’un sentier menant sur les crêtes à l’Est. Les cartes n’étant pas très fiables, mieux vaut compter sur ce qu’on voit sur le terrain ! Un sentier en balcon se dessine au-dessus du Barranco de Sarriesas. Il ne restera pas en balcon longtemps…. Ça grimpe raide jusqu’au Col de Mondiniero. Le brouillard nous enveloppe mais on s’engage sur les pentes du Tozal de las Comas en comptant sur une éclaircie. Au sommet, à 2 342 m, les nuages se déchirent et on peut voir l’énorme masse des canyons d’Ordesa, très impressionnants vus d’ici. Ensuite, on reprend le chemin des crêtes en admirant le paysage du côté de Torla et Broto. Après le Tozal de la Rosera, la pause de midi est animée par quelques vaches curieuses et une petite averse. Puis, on marche un peu hors sentier, histoire de pimenter un peu le week-end. Très belle partie d’ailleurs à travers les buis et parmi les anciennes terrasses et les ruines. On fait un peu les sangliers... L’essentiel étant de retrouver un sentier qui mène à la route goudronnée à proximité de Fragen. Ensuite, Jean-Marc, le coureur de Trail, se dévouera pour galoper jusqu’à Linas et nous ramener le mini-bus, en 20 minutes ! On a bien fait de l’emmener, pour une première sortie, il a fait ses preuves !
La grisaille sera bien au rendez-vous sur la route du retour en vallée d’Ossau et il a du bien pleuvoir tout le week-end. On a trouvé du carburant en Espagne pour pouvoir rentrer donc : mission accomplie !
SEJOUR MULTI-ACTIVITES
BOLQUERE
5 au 8 MAI 2016
Escalade, Via Ferrata, Alpinisme et Randonnée
Le diaporama de Benoît pour l'alpi.
Cette nouvelle formule de séjour multi-activités en grand groupe a eu du succès. En effet : 16 stagiaires inscrits et 3 initiateurs ! On retrouve beaucoup d’habitués, notamment ceux qui étaient dans les Alpes l’été dernier, mais aussi des nouveaux qui veulent essayer de nouvelles activités.
Malgré la longue route, nous avons décidé de partir le mercredi soir afin de faire 3 jours entiers d’activités. C’est sans compter, les ralentissements et bouchons à Bordeaux, les loupées de sortie d’autoroute, la route barrée par un accident, le GPS qui s’emmêle les pinceaux.... Bref, on arrive vers 1 H 30 du matin à Bolquère. Heureusement, les sudistes Cathy et Didier ont réussi à joindre la gestionnaire du chalet pour avoir les clés.
Le chalet est immense et nous avons un étage pour nous avec des petits dortoirs, une cuisine et une grande salle à manger.
Jeudi : Jean-Jacques et 4 alpis se sont levés à 5 H, la nuit fut courte ! Ils sont partis au Cambre d’Aze pour les couloirs « Gigolo » (AD) et « Eclair » (AD+).
Le reste du groupe traîne jusqu’à 8 H. Après tout, le beau temps est assuré et il n’y a pas beaucoup de route à faire pour trouver de quoi s’occuper.
Eric emmène 7 personnes pour une séance d’escalade sur les rochers de St Pierre de Forcats.
Lucile part avec 5 randonneurs faire le tour de l’étang des Bouillouses et du lac d’Aude. Il y a encore de la neige dans les combes et les pieds seront bien mouillés.
Tout le monde se retrouve ensuite pour une première soirée autour d’un bon repas. Au menu : le potage aux patates douces de Caro et les pâtes aux légumes de David.
Vendredi : le groupe alpi reste le même et s’en va plus loin, vers le col de Puymorens, pour le couloir Directe du Pic de Font Freda (AD).
Un groupe de 8 part pour la magnifique via ferrata de St Paul de Fenouillet, longue de 900 mètres. Le parcours est très varié, aérien et demande des bras costauds !
Les randonneurs partent vers Thuès pour une longue journée autour des gorges de la Carança : montée par le Roc de Madrieu, descente dans les gorges et retour par le Roc de l’Aigle et les corniches. Très beau périple de 7 heures de marche qui permet de voir tout le site.
Le soir, Caro prend les choses en main : tourtes de pommes de terre et fondant au chocolat avec ananas frais.
Samedi : Trois alpinistes retournent vers le Cambre d’Aze pour le couloir « Bougnagas » (AD) avec de nombreux passages en mixte. Ils descendront ensuite rejoindre le groupe escalade sur le site de Font Romeu.
Le groupe randonnée part dans les montagnes de Dorrès, vers le col de Juell, une petite exploration hors sentier par le Roc Rossell et retour par Brangoli et la chapelle de Belloc.
Le soir, les grimpeurs concoctent des lentilles/saucisses et des poires au chocolat en dessert. L’énigme du « fond de plat à tarte » sera résolue après maintes supputations et recherches, même dans les poubelles !
Dimanche : Après avoir rangé le gite et rempli les mini-bus, nous partons vers Egat. Nous pensions faire une dernière petite randonnée et manger tous ensemble mais le mauvais temps s’est installé. Tout le monde est d’accord pour se consoler : petite visite chez Bonzom à Saillagouse (caverne d’Ali Baba de la charcuterie et du fromage !) et moment au bar tous ensemble.
Ensuite, Cathy et Didier repartent vers le sud et le reste du groupe vers le nord ! La pluie s’arrête après Ax les Thermes. Le pique-nique sera donc très agréable au pied des falaises de Sinsat.
La région de Font-Romeu se prête très bien à la multi-activités et permet d’explorer plusieurs vallées. Nous pourrons y retourner ! Même si la gestion d’un groupe aussi conséquent n’est pas facile, la gastronomie et la convivialité rassemblent toujours les troupes !
RAID RAQUETTES OSSAU
26/27/28 MARS 2016
Tiercé gagnant !
Départ à 3 pour cette sortie ! Les habitués sont pris ailleurs, sans parler des malades… Tant pis, un temps correct est annoncé, on ne va pas se priver !
Par contre, on ne va pas aller trop loin pour ne pas plomber le budget transport. Donc, ce sera départ samedi matin et direction la vallée d’Ossau.
C’est le grand luxe pour David qui se retrouve avec deux initiateurs montagne !
Samedi : à 14 H, on est sur le départ au parking de l’Araillé, avec les sacs bien chargés. Beaucoup de monde comme d’habitude, venu s’amuser en famille. Mais, dès que l’on prend un peu d’altitude, on est déjà plus tranquille. Au Col d’Anéou, il n’y a déjà plus de traces et on s’engage dans la descente. Après quelques aléas aquatiques le long du torrent, on arrive aux cabanes de Québottes qui sont fermées. On continue jusqu’à la cabane de la Hosse où on s’installe vers 17 H 30. Il y a un petit poêle et une provision de bois mais pas de bas flanc. On pose les matelas à même le sol et la nuit sera un peu fraiche.
Dimanche : il a plu et un peu neigé pendant la nuit, le ciel est encore chargé mais se dégage rapidement. C’est parti pour faire la trace jusqu’aux crêtes frontières en passant par le vallon de Rébec. Au col des Moines, les espagnols sont au rendez-vous (la station d’Astun n’est pas loin). On laisse les raquettes pour chausser les crampons. Le début est compliqué car la neige est très molle jusqu’au col de Bénou. Ensuite, c’est déjà mieux sur la crête qui mène au pic des Moines à 2350 m. La dernière montée demande de l’attention car raide et rocheuse. Du sommet, la vue est immense : 360° de cimes enneigées !
Au redescend tranquillement pour manger au soleil. On continue la descente en passant par les lacs Paradis et Castérau, la neige devient de plus en plus liquide…
Retour à la cabane pour une petite pause et refaire les sacs.
On descend juste de 100 m pour s’installer à la Cabane de Cap de Pount, beaucoup plus confortable avec une belle cheminée et une mezzanine avec des matelas : le top du confort !
Lundi : la fin de nuit a été mouvementée avec du vent et du grésil, ça continue le matin. Plutôt que de monter au col de Peyreget et se retrouver dans le mauvais temps, on décide de descendre vers le lac de Bious Artigues. En effet, il fait plus doux en bas. On finit la descente sur la petite route fermée à la circulation, jusqu’à Gabas. Ensuite, Lucile fait du stop jusqu’au col pour récupérer le véhicule. Là-haut, le parking est désert et le vent souffle fort, pas de regrets ! Il est presque 13 h et les estomacs crient famine : ça tombe bien, on connaît un bon resto à Gabas ! Sans oublier l’inévitable achat de fromage de brebis….
Même en effectif réduit, le résultat est le même quand la météo s’y prête. Le bon enneigement de la fin d’hiver nous a gâtés, on a pu trouver de quoi s’amuser sans faire beaucoup de kilomètres…
SKI DE RANDONNEE
BAREGES/GEDRE
5/6 MARS 2016
Initialement prévue en itinérance, cette sortie s’est finalement faite à la journée à cause du risque d’avalanches et du temps médiocre. 11 participants ont tout de même répondu à l’appel ! Venus pour beaucoup du secteur Marennes/Oléron. Normal, c’est le lieu de villégiature de l’initiateur de la sortie !
Samedi : Compte tenu des conditions météo ( neige et vent), nous nous dirigeons vers le vallon d’Aygues-Cluses, en direction du col de Madamète.
Nous nous arrêterons avant, pour profiter d'une descente à la limite du jour blanc, et suite à un problème de peaux qui ne veulent plus coller….
Les premières pentes skiées ont pris 20 cm de poudre, ce qui n'est pas pour nous déplaire.
Il s’en suivra comme à chaque fois une longue séance de réhydratation !
Dimanche : Direction le plateau de Saugué, avec comme objectif le col de Pourteillou. Suite à la chute de neige de la nuit, 10 à 15 cm en plus de la veille sont tombés. Le secteur est malheureusement assez soufflé, comme d habitude.
Nous faisons la trace en nous relayant, dans la neige vierge. Nous nous arrêtons juste sous le col. A la faveur d’une éclaircie, nous
attaquons la descente, histoire de profiter de la visibilité !
Apprentissage du ski toutes neiges pour beaucoup……et nombreuses chutes !!!!
Séjour Raquettes
Le Claux (Cantal)
13 au 17 février 2016
Détours en Laponie Cantalienne
Huit intrépides ont répondu à l’appel de Lucile, ne craignant pas l’inconnu ni les grands froids, les contrées désertiques et les plateaux venteux… Quel courage !
Samedi : Il pleut au départ de Saintes, pendant le trajet et aussi à l’arrivée au Claux ! Nous prenons la petite route menant sur le plateau de Lascourt au-dessus du village. Là, se trouve notre gite à 1200 m d'altitude. Le site nordique n’a pas encore ouvert cette saison, faute d’enneigement et de météo favorables. Ça nous arrange bien, on sera plus tranquille…
Certains ont déjà envie d’aller faire une petite balade dans la forêt. Les autres attendent l’arrivée de Cathy et Didier. Encore plus courageux, ils quittent le sud pour venir se risquer dans le blizzard ! En fait, nostalgiques du séjour de l’été dernier dans les Alpes, ils ont envie de revoir leurs petits camarades… La première soirée est donc très festive et le menu va donner le ton : raclette !
Dimanche : Rafales de vent et neige vont rythmer la matinée. On se consacre à l’étude des conditions hivernales, le contenu du sac, l’équipement et la prise en main des DVA. Ensuite, une accalmie permet de sortir faire un petit exercice de recherche dans la neige. Après le repas au chaud, on peut enfin sortir faire une grande balade dans le bois de la Bragouse. On prend l’air au pied du Suc Gros, histoire d’avoir une petite vue sur la vallée mais le temps est toujours bouché. On redescend dans la forêt vers des petits hameaux, par des sentiers. Là, il faut déchausser car c’est plutôt de la boue et du terrain spongieux. On retrouve notre point de départ via Chamalières par des pistes et petites routes. On rentrera avant la tombée de la nuit.
Lundi : Toujours pas de ciel bleu. On part de nouveau les raquettes aux pieds pour traverser le plateau de Lascourt. Seulement, le premier sentier de descente est rocheux et verglacé… Le second reste introuvable… On part au hasard dans le bois puis par des près. Ce qui permet de s’exercer aux chevauchements et rampements grâce aux barbelés, très prisés dans la région. Au Claux, on traverse la vallée pour monter dans le bois de Lavialle où le sentier est bien enneigé. On aperçoit furtivement le soleil et un peu de ciel bleu ! Après le pique-nique, on attaque une raide montée sur les flans du Puy de Niermont. Mais ce n’est pas la peine d’espérer y aller…. Le plafond nuageux est descendu, le vent souffle, la neige tombe… On descend prudemment par le bois de Chabraire sans s’égarer. Retour au Claux et on trouve le sentier de montée, loupé le matin. Ensuite, la traversée du plateau pour retrouver le gite se fera dans un tourbillon de neige et de vent. C’est à ce moment là que le terme Laponie nous vient à l’esprit mais ça pourrait être Sibérie !
C’est aussi à ce moment là qu’on se souvient avoir tiré le frein à main du mini-bus deux jours plus tôt… Sachant que nous sommes attendus au restaurant du village avant 19 H 30 pour une truffade. A grand renfort de seaux d’eau chaude, les garçons vont venir à bout de la glace. On arrive au village au bout de 20 minutes alors qu’il en faut la moitié normalement. La neige ne cessera de tomber durant toute la soirée. La patronne du restaurant ne nous rassure pas sur les conditions qui règnent habituellement sur le plateau. Mais, c’est sans compter sur notre courageux Bubuss ! Il avance bien, sans faiblir, passe le verglas et les congères et nous ramène à bon port, sur le plateau où la tempête sévi toujours. Ouf !
Mardi : Etant donné les fortes chutes de neige et les formations de plaques en altitude, envolés les espoirs de monter au Puy de la Tourte et au Puy Mary. Nous changeons de vallée, direction Dienne. Sur place, il a moins neigé et les pentes sont sans risques. On prend une piste tranquille menant sur le plateau du Limon. Encore une fois, nous ne verrons personne… à part un renard, deux lièvres, un chevreuil… Qui peut bien vouloir rester sur ce plateau battu par les vents ? On monte jusqu’à la Croix du Gendarme et on décide de battre en retraite ! Direction, une grange en ruine où nous pourrons manger à l’abri. Ensuite, ce sera une petite pause au bistrot du village avant de reprendre la route par le Col de Serre.
La dernière soirée se conclura par une raclette car nous avons plein de restes !
Mercredi : Le chemin du retour sera ponctué par deux pauses gastronomiques : achat de fromage à Cheylade et petit resto sympa à Uzerche.
Le Cantal, fidèle à sa réputation, ne nous a pas déçus. Les amateurs de tranquillité et de grands espaces ont été comblés, les novices ont pu s’initier à la randonnée dans la neige vierge. Tout le monde a bravé les éléments sans broncher et a apprécié les bonnes soirées au coin du feu. On y retourne l’an prochain ?
INITIATION SKI DE RANDONNEE
GAVARNIE/BAREGES
6/7 FEVRIER 2016
Vendredi : Départ pour un groupe de 6 dont 3 débutants. Installation à l’auberge des Cascades à Luz.
Samedi : beau temps mais beaucoup de vent… On monte à la station de Gavarnie pour s’engager hors piste. Cette foi-ci le baptême pour les néophytes se fait dans des vallons moins faciles que d’habitude avec un départ un peu compliqué. Cependant, tout le monde sera content et aura même réussi à rester sur ses skis malgré les rafales à près de 100 km/h !
Dimanche : le temps s’est dégradé et il neige. Alex poursuit son co-encadrement en attendant d'être prochainement promu initiateur montagne. On part dans le vallon d’Ets
Coubous, espérant trouver un peu de neige fraiche. C’est le cas sur une petite partie, mais ensuite on skiera plus ou moins sur des cailloux !
Encore un week-end sauvé malgré des conditions pas top… L’essentiel est d’être ensemble, de faire découvrir une belle activité et de respirer le grand air !
SEJOUR ALPINISME
HAUTES-ALPES
31 Janvier au 7 février 2016
4 stagiaires : Mathilde (La Rochelle), Xavier (Saintes), Babeth et Guy-Paul (Gémozac), accompagnés de nos deux initiateurs alpi, Olivier et Jean-Jacques, sont partis dans les Alpes pour une semaine d'alpinisme hivernal autour de l'Argentière-la-Bessée.
Le récit de Jean-Jacques :
Après une longue journéee de route nous sommes arrivés à l’Argentière la bessée au gîte « le moulin papillon » en fin d’après midi le dimanche 31 janvier 2016. Notre équipe est composée de deux initiateurs, Olivier et Jean-Jacques et de quatre participants, Xavier, Mathilde, Babeth et Guy-Paul.
Bénédicte, la gérante du gîte, nous installe dans une chambre spacieuse où nous pourrons nous étaler.
Lundi : notre guide Christophe Dureau nous rejoint et nous propose de démarrer dans le secteur de Ceillac avec une très belle cascade : le « Y » branche de droite de 250 m en II/3+ (II pour l’engagement et 3+ pour la difficulté),. La glace est en « sorbé » et l’ancrage est assez facile. De plus, comme elle est très fréquentée, de nombreux trous et/ou marches facilitent la progression.
Mardi : nous enchainons par la cascade « Colère du ciel » aux Fréaux, près de La Grave. Une cascade de 300m en II/3+. Pour la 1ère cordée, Mathilde et Babeth grimperont avec Christophe, Guy-Paul avec Olivier les suivront et Xavier avec Jean-Jacques fermeront la marche. Tout se passe très bien jusqu’à la fin de la cascade où, à trois mètres de la sortie, Olivier dévisse et chute d’une bonne dizaine de mètre…Il ne peux plus poser le pied gauche par terre. Christophe appelle les secours avec sa radio et Olivier aura droit à un élitreuillage qui l’amènera à l’hôpital de Briançon. Dès le départ de l’hélicoptère, nous descendons et fonçons à Briançon. 1er bilan : une fracture du calcanéum et un déplacement de l’astragale. Les douleurs sont très vives et olivier aura droit à une 1ère intervention le soir même pour essayer de limiter la douleur.
Mercredi : Ayant laissé Christophe à ses activités de guide ( nous avions fait le choix de ne prendre un guide que sur les deux premiers jours), nous décidons d’aller faire une petire cascade dans le secteur du Fournel, « La vision de Marco » qui ne s’avèrera pas en condition. Nous descendons à Briançon visiter les magasins de sport et pour prendre des nouvelles d’Olivier. L’intervention s’est bien déroulée mais le pronostic d’évolution pour l’avenir est difficle à établir. Il a pour au moins 6 mois de repos et de rééducation.
Jeudi : nous décidons d’aller faire du ski de rando, Babeth, Xavier, et Guy-Paul sont impatients de tester leur ski et chaussures neuves : nous allons faire « la tête des raisins (2655m) » sur les conseils de Bénédicte. Après 1100m de dénivellé, nous nous offrons avec Xavier et Guy-Paul (les filles se sont arrétées 3 ou 400m en-dessous) une agréable descente même si xavier, le trappeur, râle un peu car il n’a pas trouver ses marques dans les premiers virages.
Vendredi : nous allons dans le secteur du Fournel pour attaquer « Le nain des ravines » 330m en IV/4. Cependant, étant arrivé au parking, nous décidons de ne pas nous engager dans cette cascade, les chutes récentes de neige pouvant provoquer des avalanches. Nous irons donc dans le fond de la vallée (1H30 d’approche). Nous choisissons de réaliser « Gibbon givré » une cascade de 200m en II/3+. Babeth et Mathilde forment une cordée avec jean-Jacques, et Xavier grimpera avec Guy-Paul. Après deux longueurs, nous décidons de redescendre en rappel. La glace est devenu beaucoup plus dure avec la baisse des températures et la progression est devenu plus physique.
Samedi : nous décidons de retourner faire le « y » à Ceillac, « Holliday on ice » mais cette fois dans la branche de gauche en conservant les mêmes cordées que la veille. Une belle cascade de 200m en II/3+. Très agréable, Xav et Guy-Paul partent sur la rive droite et nous prendrons la rive gauche. Nous progressons en parallèle jusqu’à ce que notre trappeur national perde un piolet alors qu’il était en tête…Un bel Italien venant du bas lui ramènera gentiment cet outil dont il aurait eu du mal à se passer pour continuer dans de bonnes conditions. De retour au gîte, nous partons pour une dernière visite à Olivier avec de la bière et des biscuits apéro. Il sera rapatrié le mardi suivant en taxi après des péripéties avec les assurances qui voulait lui faire prendre le train en passant par Paris !
Le dimanche fut consacré à la route du retour avec en prévision une soirée surprise chez Olivier sur l’île de ré, lorsqu’il aura repris un peu de force.
Nous avons apprécié l’accueil du gîte, les repas copieux et les conseils donnés par Bénédicte qui connaît très bien tous les secteurs des cascades, des randos à ski et/ou des sorties alpis réalisables depuis le gîte. Merci à Christophe Dureau, notre guide, pour tous les bons conseils techniques qu’ils nous a enseignés.
Rando Raquettes
Vallée de Luchon
23/24 JANVIER 2016
Le Luchonnais :
c’est parfait !
Deux années que Philippe avait prévu de belles randonnées en raquettes dans cette vallée où nous allons peu souvent, vu son éloignement. Le mauvais temps nous a fait renoncer deux fois… mais cette année, malgré le déficit en neige, la météo prometteuse nous pousse à maintenir cette destination.
Vendredi : nous sommes 8 à embarquer dans le mini-bus. Trois néophytes ont répondu présents et ils ne vont pas être déçus ! On arrive à Luchon vers 23 H et on s’installe dans notre dortoir au gite Skioura.
Samedi : ça commence bien…. Nous avons fait confiance à Sylvain pour mettre son téléphone à sonner mais ça n’a pas fonctionné ! Donc, on s’extirpe une heure plus tard que prévu, vers 8 H 15. Cela dit, on a bien dormi !
Brieffing concernant les DVA, le contenu du sac à dos, etc…. On prend la route jusqu’au village d’Artigue. Déjà, la vue est splendide sur les sommets et la ville de Luchon en bas. Les nouveaux apprennent à régler les raquettes et les bâtons. On ne s’en servira pas tout de suite… Il faudra monter jusqu’à 1 700 m avant de pouvoir chausser les raquettes. Après la pause de midi, face à l’Aneto, nous continuons jusqu’au sommet du Plan de Montmajou à 2 082 m.
Ensuite, Philippe nous propose une boucle par la cabane d’Ourdies et la piste forestière. Il fait très chaud, la neige fond à vue d’œil !
Le soir, après une pause à Luchon, tout le monde est fourbu ! Le repas sera bien apprécié, grâce à notre nouveau cuistot David, intronisé "Toque d'argent". C'est mérité !
Dimanche : cette fois, on est levé à l’heure, il faut ranger les affaires et se préparer. Nous laissons Frédérique à Luchon car elle souffre du genou. Départ vers la vallée d’Oueil, très encaissée, qui est bordée de nombreuses crêtes accessibles en raquettes. Notre chef a choisi un versant à l’ombre au départ de Bourg d’Oueil. C’est gagné : on peut chausser les raquettes dès 1400 mètres ! On suit une piste forestière puis les pentes s’accentuent et il faut faire la trace et choisir le meilleur itinéraire. A la sortie du Bois de Bédoure, la couche de neige est déjà plus épaisse. On monte jusqu’au Col du Louron puis au sommet du Pouy Louby (2 091 m). On ne peut pas rêver mieux comme salle à manger ! Avec la vue qui s’étend des Encantats jusqu’au Pic du Midi de Bigorre et, au passage, toute une série de sommets à plus de 3 000 m.
Ensuite, on redescend sous le col pour quelques exercices avec les DVA : recherche, sondage, pelletage… on s’amuse bien ! Tout ça au soleil avec un beau panorama.
Comment ça, il faut déjà redescendre ? Et oui, le week-end est fini et la route est longue. Mais nous savons que nous pouvons revenir : au Cap des salières, au Pouyaué, sur les crêtes du Burat ou du Pic d’Arrès. De quoi occuper quelques week-end !
INITIATION ALPINISME
MASSIF DU SANCY
16/17 JANVIER 2016
L'Auvergne, idéale destination pour une initiation alpinisme. Quatre débutants, dans le groupe des neuf participants, pour cette première sortie de l'année au Mont Dore. La neige que l'on attendait est présente mais le soleil l'est moins. Au départ de Saintes, après un petit coup de fil auprès du PGHM, encore difficile d'établir un programme : on verra donc sur place…..
Samedi : Il a encore neigé et au réveil le temps est bouché. Le choix se porte alors sur le Val de Courre. Après réglage des crampons et une première prise en main des DVA (détecteur de Victimes d’avalanche) au gîte, nous mettons en pratique l'utilisation de nos appareils lors d'un premier atelier sur le terrain. L'apprentissage montre qu'il n'est pas évident pour une première fois d'être rapide et efficace.
Après cet atelier indispensable, nous grimpons vers la crête et passons le Pas de l'Ane pour rejoindre le sommet du Sancy. Les conditions sont hivernales : neige et vent, de plus la visibilité est nulle. Pour certains, le premier contact avec la montagne est rude mais malgré tout plaisant car c'est une découverte du milieu montagnard. Le retour dans les pentes plus raides du Val d'enfer nous ramène vers l'incontournable bière au bistrot du coin pour terminer cette journée.
Dimanche : Les conditions des couloirs envisagés ce week-end ne sont pas sûres, on part donc pour l'arête du Puy Redon qui sera un pur régal. Les nuages ont bien voulu s'en aller le temps de faire l'ascension. Vue plongeante sur le Val de Courre à droite et les couloirs du Val d'Enfer à gauche que nous ferons lors d'une prochaine sortie. Dans mon dos, j'entends "je ferais bien ça toute ma vie". C'est Gabriel, le benjamin de l'équipe. Il est "aux anges" et ça fait plaisir. Au sommet, nous savourons la vue panoramique sur le cirque de La Fontaine Salée et le massif du Cantal. Il est 11h30, l'heure nous laisse du temps pour descendre tranquillement par le Val de Courre pour manger le casse-croûte et refaire un atelier DVA avant de reprendre la route.
Pas de regrets, on a bien fait de venir !